Hommage musical à un autre génie par trop méconnu, Shuggie Otis. Dans les 70's, peu d'artistes avaient une vision aussi panoramique de la musique que lui. Jimi Hendrix, Sly Stone ou John Coltrane sont de ceux là. Pourtant, Otis le californien n'est pas aussi reconnu qu'il le devrait. Son album Inspiration Information, sorti en 74 est pourtant pour moi le meilleur album soul du siècle. Shuggie y interprete tous les instruments et y dévoile une sensibilité exacerbée, sans aucun doute magnifiée par les acides et la weed, dont il était féru.
Fut une époque où j'espérais jouer un jour en NBA. Tombé jeune dans la débauche, et faute de talent,ça n'a pas pu se faire. Mais celui qui m'inspirait, qui me donnait la foi d'y croire malgré un physique peu adapté, c'était un petit lutin d'1m 59, Tyrone Bogues. Plus petit joueur de l'histoire de la ligue, évidemment, Mugsy était génial. Drafté en 87 aux Washington Bullets, il y rejoint l'affreux Manute Bol, 2m30. Mais c'est aux Hornets de Charlotte qu'il devient l'un des meilleurs meneurs de la NBA, distribuant les caviars à Alonzo Mourning et Larry Johnson.
1m59 pour 62 kg...même dans la vraie vie, c'est grotesque. Big Up donc à lui, mais aussi à Spud Webb, Earl Boykins et même à cet abruti de Nate Robinson, pour évoluer dans un monde de géants.
Il y a peu, je cherchais un titre pour un film. Je pensais alors à quels étaient mes titres de films préférés. C'est important, un bon titre. Après mûre réflexion, voilà mon top 3.
Je n'ai jamais compris pourquoi Bernard Wright était si peu connu. Pour moi, il est une légende. Ce natif de Miami n'a que 18 ans lorsqu' il sort son premier disque, NARD, en 1981, dans lequel Snoop et Dre (ainsi que pléthore de producteurs west coast) se sont gavés de samples, parfois jusqu'à la copie conforme... Mais on peut les comprendre, tant Wright était un authentique précurseur, doté d' un son funky sweet et vicieux à souhait.
J'ai un gros faible pour la NBA des années 90 et ses héros. C'est pourquoi je rends aujourd'hui hommage à un joueur exceptionnel, Reggie Miller. Cet ailier-arrière était un shooteur fou, instinctif et imprévisible...et tellement clutch. Il a passé toute sa carrière aux Indiana Pacers, avec comme seul butin une finale perdue en 2000, contre les Lakers du Shaq. Si ses duels contre Jordan restent legendaires,Reggie a toujours aimé martyriser les NY Knicks. En 1995, lors de la première manche des demi-finales de Conférence, il marque 8 points dans les 9 dernières secondes du match. Et Indiana de remporter la rencontre 109 à 107 ! Génial Miller, qui reste le joueur ayant tenté et réussi le plus de tirs à 3 points dans l'histoire de la NBA (2560 réussis pour 6486 tentés)... Quelques vidéos de cette gâchette mythique:
Je ne sais pourquoi, mais j'aime beaucoup les couvertures du magazine MAD. Ce petit personnage grimé m'amuse et me plaît. Quant au mag, c'est une sorte de fluide glaciale à l'américaine, vaguement subversif et graveleux. Je me souviens aussi avoir eu le jeu de société étant jeune.
Il n'est pas aisé de jouer les barges au cinéma. Un qui le faisait très bien, c'était le très cabot Joe Pesci. Acteur médiocre sur la durée ( prestations grotesques dans l'Arme Fatale 1,2,3 ou Maman j'ai raté l'Avion), Joe se sublimait totalement lorsqu'il était dirigé par Martin Scorcese. En 1980, dans Raging Bull, il posait les bases de ce rôle de petit rital hysterique et ultra-violent. En 1995, il le surjouait presque dans Casino. Mais entre les deux, en 90, il y eu les Affranchis, chef d'oeuvre absolu, où Joe a très probablement atteint le sommet de sa carrière.